Nous avons récupéré la petite Marianne le 29 avril à La Paz pour son premier lundi au soleil. Après 27h de vol, elle était ravie d'apprendre (après quelques bières, nous ne sommes pas des sauvages) qu'on repartait dès le lendemain soir ... pour Sucre (seulement 12h de bus ça paaaaasse !)
Après les "mises à jour" parisiennes, 1 joli tour dans la ville de la Paz, et déjà des dégustations de spécialités (presque) purement boliviennes (la Saltena aurait été inventée par un anglais), nous avons pris notre premier bus de nuit à 3 !

Et là, grand luxe bolivien (et gros fou rire) : le lit s'étendait à 180 degrés !



SUCRE ...

Après une nuit plus ou moins mouvementée (12h de sommeil pour Claire, un peu/beaucoup moins pour les autres...), nous sommes arrivés à bon port, ou presque : une grève des transporteurs à l'entrée de Sucre nous a obligés à finir en taxi et à pied, avec un passage mémorable dans une rivière pleine d'ordures, les voitures s'étant embourbées en essayant de contourner les blocages.

Bref, nous sommes finalement arrivés à la Dolce Vita, qui s'avérera être une véritable oasis et une base idéale pour découvrir Sucre.

Pendant les 3 jours suivants, nous avons ...

... arpenté les rues colorées et les places animées et fêté avec les boliviens la "Virgen de Guadalupe"


 





... du couvent de San Felipe Neri ou du mirador de Recoleta, avons pu admirer une superbe ville, toute de blanche vêtue.. (et nous ne parlons pas de Marianne, ni de sa carnation ...)







... un peu mieux compris les arts indigènes en visitant et le musée du textile (le musée le plus intéressant d'Amérique latine... comme tous les musées boliviens, qu'ils disent !)

ps : lorsqu'on dit "nous", nous parlons principalement de Marianne et Claire, Arnaud ayant été malade pendant quelques jours (et pour les plus sceptiques, non il n'y avait pas de matchs de foot à la télé pendant ce temps-là...)

... ET POTOSI AUSSI !


Puis nous avons pris la direction de Potosi, ville très agréable également mais dont le point principal restera la visite des mines du Cerro Rico.
A 60 mètres sous terre, nous avons appris, entre autres, pourquoi les femmes portaient malheur, comment les mineurs travaillaient, quels étaient leurs rituels, les différents métaux qu'on pouvait trouver dans les mines et comment faire exploser de la dynamite avec mise en pratique !





Si cette plongée sous terre ne présente pas un grand danger pour les touristes, il faut tout de même savoir que l'air est rare et les issues étroites : asthmatiques et claustrophobes, s'abstenir !





Le seul petit regret fut que nous n'avons pas pu rencontrer de mineurs... ceux-ci ne travaillant pas dans les mines (et heureusement !) le WE !

Puis, nous avons repris la route pour Tupiza où une journée de farniente nous attendait, avant la
randonnée en Poney (hein Aurélie W.) et le grand tour au Salar ! A suivre très bientôt...